Recherché par des gens fatigués. Tapé à moitié. À bout de souffle. Épuisés d’être productifs.
Il y a deux façons de remettre au lendemain :
La mauvaise, celle qui te ronge de l’intérieur, avec des TO-DO listes en attente et des e-mails marqués comme non lus par vengeance passive.
Et la bonne. Celle de l’artisan du rien, du flâneur stratégique, du maître zen du « pas maintenant peut-être jamais ».
Ce guide est pour toi, créature exténuée de Google, venue chercher un abri dans l’algorithme.
Oui, tu es tombé au bon endroit : ici, on repousse sans pression. On oublie avec panache. On procrastine avec style.
La procrastination utile : retarder le faux important
Avant tout, il faut distinguer le néant nécessaire de l’agitation inutile.
« Tout ce qui devait être fait aujourd’hui n’était peut-être pas fait pour toi. »
Remettre à demain une réunion qui aurait pu être un e-mail qui aurait pu être ignoré ?
Bravo, tu viens d’économiser une tranche de vie.
Crée ton sanctuaire de dilution mentale
Installe-toi. Un fauteuil qui s’affaisse. Une tasse tiède oubliée. Une playlist de pluie lointaine.
Ici, tu peux regarder un mur pendant 1h30 en pensant à rien,
et en ressortir avec une idée brillante ou pas du tout. Les deux sont valables.
La technique du faux départ
Commence juste assez pour dire « je m’y mets ».
Puis lève-toi pour aller regarder si la plante a soif.
Spoiler : elle s’en fout. Comme toi du fichier Excel.
Mais voilà, tu as créé un élan. Un élan repoussé. Le meilleur type d’élan.
Déléguer à ton toi du futur (qui sera tout aussi crevé)
Ne compte pas sur ton futur toi pour être héroïque. Il sera aussi flasque que toi maintenant.
Mais il vivra avec moins de pression. Car repousser, c’est aussi créer du temps amorti.
Et peut-être que d’ici là,
- le problème aura disparu,
- la personne aura oublié,
- ou mieux : quelqu’un d’autre l’aura fait.
Assumer. Sans honte. Sans excuse.
Le pire, c’est de procrastiner tout en prétendant que non.
Le secret ? L’acceptation pleine et molle.
“Je le ferai plus tard.”
Cette phrase n’est pas une fuite. C’est une promesse douce à toi-même.
Bonus : les outils du procrastinateur professionnel
- Notion : pour tout organiser sans rien faire.
- Un carnet vierge : pour écrire la liste des choses qu’on n’écrira pas.
- La sieste tactique : 26 minutes pour remettre à plus tard sans culpabilité, validée par la NASA (et ton oreiller).
En résumé
Procrastiner efficacement, c’est :
- Faire moins mais le faire lentement.
- Savoir différer sans dramatiser.
- Transformer l’attente en art.
- Et surtout, s’accueillir avec tendresse dans l’échec du faire.
Tu es épuisé.e ? Tu n’as pas envie ? Tu veux juste ne rien faire et que le monde t’oublie ?
Jean Rien t’entend.
Et il te félicite doucement,
depuis son canapé mental.
Pour plus d’astuces molles, d’anti-conseils brillants et d’hymnes au rien : www.jean-rien.fr
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