LinkedIn me fatigue : que faire ? (spoiler : rien)

Pour celles et ceux qui scrollent jusqu’à l’épuisement… en se demandant pourquoi ils sont tristes dans un monde plein de “Bravo 👏👏”.


LinkedIn.
Ce réseau professionnel où tout le monde réussit, même en burn-out.
Où chaque changement de poste est une aventure humaine, chaque feedback est “constructif”, et chaque photo de groupe cache des gens qui pleurent en open space.

Et toi, là, derrière ton écran à moitié chargé, tu te dis :
“Est-ce que c’est moi qui suis fatigué… ou est-ce que tout le monde joue à un jeu auquel j’ai pas envie de jouer ?”

Spoiler : c’est pas toi. C’est LinkedIn.


L’épuisement de la réussite visible

Tu ouvres LinkedIn, tu tombes sur :

  • “Fier d’annoncer… une levée de fonds, un CDI, un TEDx, un podcast, un burn-out recyclé en startup éthique.”
  • Des gens qui remercient leur équipe, leur coach, leur chien, leur mug.

Tu refermes LinkedIn. Tu as vieilli de trois semaines.
C’est normal. C’est une plateforme radioactive de performance.


Les “conseils” qui sentent la sueur

  • “Réveille-toi à 5h pour réussir.”
  • “Sois authentique mais avec un personal branding calibré.”
  • “Crée du contenu à forte valeur ajoutée pour ton audience cible.”

Non. Juste non.

Et si la valeur, c’était de ne pas poster ?
Et si ton contenu, c’était le silence ?
Et si ton audience, c’était juste toi, tranquille dans ton canapé mental ?


Le syndrome du scrolling passif-agressif

Tu scrolles. Tu t’agaces. Tu jalouses. Tu doutes.
Puis tu likes un post d’un mec qui a quitté la finance pour faire du pain.
Tu fermes l’appli.
Tu rouvres.
Tu regardes si quelqu’un a vu ton profil.
(Indice : non. Et c’est tant mieux.)

C’est un piège affectif.
Un Tinder professionnel sans swipe, où tout le monde se vend, et personne ne dort.


Que faire ?

Rien.
Ou alors un peu moins.

Voici quelques techniques de survie lente :

  • Supprime l’appli. (Elle reviendra peut-être, mais affaiblie.)
  • Ne publie rien pendant un an. Tu verras, le monde continue.
  • Aime des posts absurdes. Désaligne-toi de l’algorithme.
  • Mets à jour ton profil avec des phrases vagues. (“Je navigue entre les idées”, “Explorateur du quotidien”, “Rien de prévu mais tout est possible sauf le lundi.”)

L’option Jean Rien : devenir spectateur désengagé

Tu veux rester sur LinkedIn ? OK. Mais à distance affective.

“Je suis là, mais je ne suis pas vraiment là.”
— Ton profil, ton mantra.

Like sans émotion. Lis sans t’impliquer.
Et rappelle-toi que ce n’est pas un lieu d’humanité, c’est un théâtre d’entreprise.


Conclusion : la fatigue est un signal, pas un bug

Si LinkedIn te fatigue, c’est peut-être que tu es encore vivant.
Que ton cœur bat un peu à côté du tempo corporate.
Et que tu n’as pas envie de te vendre, juste de rester assis sans performance.

Tu n’es pas asocial. Tu es lucide.
Et c’est déjà beaucoup.


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Ou abandonne-toi mollement sur @jeanrienofficiel, là où la fatigue est un style de vie.

🪵 Ici, personne ne “monte en compétence”. On descend doucement dans le hamac existentiel.

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